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La musique que jouait un des camps voisins tout les matins. Oui, ça rend addictif, et à la fin on en a besoin pour commencer sa journée ! Une journée sans bananaphone n’est pas une vraie journée !
Parce que ça plaît aux nasmes, mais pas à ma maman.
La grosse dune au bout de la plage, ça fait un moment que je l’ai repérée. Elle est suffisamment grosse pour se voir de loin. Et ça fait depuis que je l’ai repéré dans le lointain que je me demande si on peut faire de la ramasse sur du sable. Et évidemment, il n’y a qu’une seule façon de le savoir. Ça promet d’être un magnifique n’importe quoi ; mais j’ai beau avoir trente ans, j’ai décrété que j’avais encore le droit de faire n’importe quoi. Franchement, qui ne se laisserait pas tenter devant une dune si invitante ?
Encore un tout petit mini peu raisonnable, je laisse le gros appareil photo dans le Pourquoi Pas ?. À la place, j’amène le petit, qui est « dust proof » et qui peut supporter une chute de 2 mètres. Bon, d’accord, certains me diront que la dune fait plus de deux mètres.
En fait, la première expérience, c’est de monter. Plutôt que de monter tout droit, je fais un petit détour par le côté, qui me permet de découvrir la partie cachée, qui est tout simplement magnifique.
D’en haut, c’est moins impressionnant que d’en bas, mais ça reste quand même plein de promesses.
Et comme j’ai avec moi mon appareil photo qui fait des panoramiques tout seul sans que je n’ai rien à faire, j’en profite avant de descendre :
Si le résultat n’est pas si pire, je ne regrette quand même pas d’avoir un appareil photo qui coûte très cher et un logiciel qui coûte très cher aussi (mais lui, je l’ai pas payé, mais faut pas le dire) pour faire la plupart de mes panoramiques.
Et puis j’ai aussi fait une vidéo bien amusante, mais c’est juste un peu plus complexe au niveau de la mise en ligne… je vais essayer de voir à réussir bientôt.
Parce que la technologie le veut bien !
Petit hommage tout simple et sans prétention. Quelques vagues, récupérées à droite et à gauche, sur la côte de l’Oregon.
Où l’on boucle la toute dernière boucle, histoire de finir tout ça, une fois pour toute.
Quand on a passé 4 mois, à écrire presque tout les jours, c’est à la fois un soulagement de s’arrêter, mais aussi un étrange sentiment de manque. Je continue à avoir des phrases spéciales blogue qui apparaissent dans ma tête en plein milieu d’une activité. Documenter mon quotidien en dehors du voyage ne m’intéresse pas plus que ça. Mais en même temps, je me rends compte que j’ai le sentiment que le voyage n’est pas encore terminé. « Les aventures du Pourquoi Pas ? », ce n’était pas seulement le tour d’un bout d’Amérique du Nord ; c’était aussi un voyage symbolique intérieur. Et à ce niveau là, c’est très loin d’être terminé. C’est même juste un commencement.
Il n’empêche que d’un point de vue symbolique, tout s’arrête ici. Le Pourquoi Pas ? vient de s’arrêter pour l’hiver. C’est dans un magnifique jardin pas très loin de Québec qu’il va pouvoir hiberner. Bien confortablement, sous le regard bienveillant de Alain et Louisette, que je ne peux que remercier pour ce service qu’ils nous rendent ! Ni Pourquoi Pas ? ni moi n’avions envie qu’il ne passe l’hiver dans les rues de Montréal.
La boucle est bouclée. La plus grande de toute. Celle que je n’avais même pas vue venir. Celle qui contient toutes les autres petites boucles. Je ne voulais pas partir à l’aventure sans essayer le Pourquoi Pas ? au paravant. Le tout premier voyage du Pourquoi Pas ? m’a amené à Québec, pour assister à un show de Rammstein. Tout c’était bien passé, tout était dans l’ordre, tout allait comme il faut.
L’avant dernier voyage de 2010 du Pourquoi Pas ? m’a amené à Magog, à la microbrasserie de Memphré, pour manger une fondue au fromage et boire une bière de microbrasserie avec Brigitte. Thématique et logique, non ?
Quand au tout dernier voyage de 2010 du Pourquoi Pas ?, il m’a ramené à Québec. Je me suis arrêté à la microbrasserie de la Barberie, pour la fête traditionnelle de la Ste Barbe. Petits amuses gueule, traiteur de qualité, dessert, alcool d’érable. Tout ça accompagné de quelques bières produites à la Barberie. Un vrai régal. Une belle façon d’approcher de la conclusion. Je suis reparti avec une bouteille d’une bière exclusivement brassée pour l’événement. Une de plus pour la collection.
Et puis finalement, après une dernière journée à déambuler dans les rues de Québec, je suis remonté au volant pour une dernière fois. Sous la neige, avec un étrange sentiment de déjà vu, et une inquiétude grandissante. Une autoroute qui blanchit, un van qui commence à montrer des signes pas très rassurant dans les virages et les côtes.
Mais non. Pour sa toute dernière fois, le Pourquoi Pas ? m’a rappelé que je n’avais pas à m’inquiéter. Qu’il était un valeureux combattant, fier et plein de ressources. Il m’a amené à bon port, sans soucis. Juste un dernier petit dérapage voulu, dans le dernier virage.
Et puis c’est fait. Il est garé, bien confortablement. Il ne bougera sans doute pas avant un moment. Cette nuit encore, je ne dormirais pas très loin. Et pourtant, je lui ai déjà été infidèle. Pour la première fois depuis 27000 kilomètres, j’ai conduit une vraie voiture. Sentiment étrange, changement surprenant !
C’est fait. J’imagine qu’il ne me reste plus qu’à écrire ce dernier petit mot de trois lettres, que j’essaie d’éviter d’écrire… et pourtant, il faudra bien. À un moment. Et puis juste après, j’aurais juste à rajouter une dernière petite série de photo, et une mini vidéo… Et ça sera terminé, pour de bon…
FIN