Nouveau voyage, nouveau départ, nouveau blogue. On verra bien où tout cela va vous mener. Mais pour tout vous dire, pour le moment je n’en ai pas la moindre idée. En même temps, c’est voulu. Je pars demain, et pourtant je ne sais pas encore où je vais. Je pensais commencer par Toronto puis Chicago. Mais dans le même temps, je ne suis pas sûr de vouloir continuer sur un mode « jungle urbaine » pour le moment. Dans un tout premier temps, le but est quand même de déconnecter un peu. Pas sûr que me retrouver en ville soit la meilleure méthode… la décision sera sans doute prise demain, au moment de mettre le moteur en marche.
Carnet de route
Nouveau voyage, nouveau départ, nouveau blogue. On verra bien où tout cela va vous mener. Mais pour tout vous dire, pour le moment je n’en ai pas la moindre idée. En même temps, c’est voulu. Je pars demain, et pourtant je ne sais pas encore où je vais. Je pensais commencer par Toronto puis Chicago. […]
Je me suis fixé comme objectif de partir vers 14h. Je prends ça relaxe, finalise le rangement des affaires, essaie d’oublier le moins de choses possibles. Petite soirée d’au revoir la veille, qui m’a apporté ce que je voulais. Ma première étape sera donc à Thousands Island. Ensuite Toronto. Puis…
Je me suis fixé comme objectif de partir vers 14h. Je prends ça relaxe, finalise le rangement des affaires, essaie d’oublier le moins de choses possibles. Petite soirée d’au revoir la veille, qui m’a apporté ce que je voulais. Ma première étape sera donc à Thousands Island. Ensuite Toronto. Puis…
C’est amusant de s’approprier l’espace petit à petit. Chaque chose prend sa place après avoir servi. Je suis parti avec le van bien rempli, mais à force de découvrir les petites cachettes et autres petits rangements, je dispose de plus en plus de place libre à l’intérieur. Tout va se faire tranquillement, avec le temps. […]
C’est amusant de s’approprier l’espace petit à petit. Chaque chose prend sa place après avoir servi. Je suis parti avec le van bien rempli, mais à force de découvrir les petites cachettes et autres petits rangements, je dispose de plus en plus de place libre à l’intérieur. Tout va se faire tranquillement, avec le temps.
Le temps… je réapprends tranquillement que j’en ai autant que je veux. Que je peux arrêter d’être stressé ou d’être pressé. Il n’y a pas d’urgence, il n’y a pas vraiment d’heure. Habituellement, en voyage, je garde toujours plus ou moins à l’esprit que je suis malgré tout un peu pressé. Quand je roule, quand je fais l’épicerie, quand je m’arrête. On a beaucoup trop souvent des heures qui attendent après nous. Mais là, ça n’est plus mon cas. Je roulais sur la 401. Le prolongement de la 20, mais version Ontario. Aussi plate et sans intérêt semble-t’il. Il fait chaud, le soleil me donne mal à la tête. Tout en roulant, je me mets à rêver de plage et d’eau fraîche. L’autoroute étant sans intérêt, je me décide à la quitter sans trop de regret, pour rejoindre la route, plus tranquille, qui longe le fleuve. Ça me permettra de passer à côté d’une plage aménagée… mais qui ne donne pas du tout envie de s’arrêter en fait. Je continue donc, mais maintenant que j’ai quitté l’autoroute, je décide de ne pas y retourner. Ça roule aussi bien sur la petite route, et le paysage est bien plus beau. On a une petite vue sur le fleuve de temps en temps, et on croise très régulièrement de magnifiques maisons, avec des terrains très bien entretenus. C’est très beau, et sans trop de prétention.
Je comprends assez vite que je suis sur une route historique. Outre le fait qu’il y a des panneaux le rappelant tous les 5 kilomètres, je suis quand même le fleuve, pour m’enfoncer tranquillement dans les terres. Oui, facile de s’imaginer quelques siècles plus tôt en effet. Après quelques arrêts dans différentes petites villes, j’arrive […]
Je comprends assez vite que je suis sur une route historique. Outre le fait qu’il y a des panneaux le rappelant tous les 5 kilomètres, je suis quand même le fleuve, pour m’enfoncer tranquillement dans les terres. Oui, facile de s’imaginer quelques siècles plus tôt en effet. Après quelques arrêts dans différentes petites villes, j’arrive finalement à « 1000 Islands ». Je vois le fleuve, mais il n’y a pas plus d’îles qu’ailleurs. J’imagine qu’elles apparaîtront plus tard. Toujours est il que la ville est magnifique. Succession de bâtiments historiques, centre ville bien aménagé et bien entretenu. Je vois par hasard le premier tunnel ferroviaire du Canada. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il ne mène nul part, et qu’il n’y a presque pas de dénivellation. J’ai l’impression qu’il fait juste passer sous la ville, qui devait déjà avoir été construite quand ils ont voulu faire passer la track. Toujours est il que, même s’il est ridicule, il est joli quand même.
J’ai atteins ce que j’avais décidé être mon objectif pour aujourd’hui. Je traverse la ville, roule encore un peu, et trouve un petit chemin qui s’éloigne vers le parc d’amusement du YMCA. Grand champ désert, je décide de m’y installer. On verra bien ce que ça donnera.
Je fais encore un peu de rangement à l’intérieur du van. L’idée étant de trouver des places logiques pour un peu tout, et de ne pas avoir à déplacer tout le temps quantité de stock. Ça s’enligne plutôt bien pour le moment ! Ce qui s’annonce moins bien, par contre, c’est la quantité de moustiques dans le van. Je n’arrive pas à voir par où ils rentrent, et ça risque de ne pas être agréable du tout cette nuit. Ce qui s’annonce mal également, c’est que la batterie secondaire est déjà vide. Est-ce qu’il y a un bouton que je n’ai pas trouvé ? Quelque chose que je devrais activer quelque part ? Je sais pas trop… le portable marche sur sa batterie, j’ai mis le frigo sur le butane… j’essaierais de trouver la source du problème demain matin. D’ici là, il ne me reste plus qu’à tester le confort de la couchette !
J’ai repris la route en prenant mon temps. Sur la même idée que la veille. Puisque j’ai tout mon temps, autant rester sur la petite route, et rouler à la vitesse qui me plaît. Surtout que sur le fleuve, les îles commencent à apparaître. Thousand Islands porte en effet bien son nom. Le fleuve est […]
J’ai repris la route en prenant mon temps. Sur la même idée que la veille. Puisque j’ai tout mon temps, autant rester sur la petite route, et rouler à la vitesse qui me plaît. Surtout que sur le fleuve, les îles commencent à apparaître. Thousand Islands porte en effet bien son nom. Le fleuve est parsemé d’îles, de toutes les tailles, de toutes les formes. Mais surtout, toutes sont habitées ! Ce qui est vraiment impressionnant. Car si certaines sont relativement grandes, d’autres sont particulièrement petites ! Il y a même une maison dont le deuxième étage est plus large que le premier ; de loin, je suis persuadé que d’une fenêtre du deuxième, on peut plonger directement dans l’eau ! La plupart des maisons ont évidemment un garage…. au dessus de l’eau ; petit garage couvert grand luxe pour le bateau. Pourquoi pas. Ça donne un peu envie de rêver… mais en même temps, ça ne doit pas être si tranquille que ça. Et même si le voisin viendra peut être pas emprunter du sel (quoi que, à la nage, des fois ça se fait très bien) les sons portent très bien sur l’eau ; donc on doit en profiter pareil !
La route me ramène finalement sur l’autoroute sans que je lui ai rien demandé. C’est pas plus grave, j’ai envie d’avancer un peu, de me rapprocher de Toronto. Mais en même temps, j’ai tendance à m’endormir un peu sur l’autoroute. Le soleil tape, il fait chaud… je quitte l’autoroute à nouveau ; sauf que rendu là, sur le bord du lac, c’est ville après ville après ville. Plus de beaux paysages, de belles petites choses à voir, mais enchaînement de zones commerciales laides. C’est le vrai début de la région des grands lacs. Je n’insisterais pas ; je retourne sur l’autoroute.
L’arrivée à Toronto est digne de Los Angeles ou San Francisco. L’autoroute oscille entre deux fois six voix et deux fois huit voix. En fait, il y a deux autoroutes de chaque bord : la principale, qui va tout droit sans se poser de questions, et la collectrice, qui gère les entrées et les sorties. […]
L’arrivée à Toronto est digne de Los Angeles ou San Francisco. L’autoroute oscille entre deux fois six voix et deux fois huit voix. En fait, il y a deux autoroutes de chaque bord : la principale, qui va tout droit sans se poser de questions, et la collectrice, qui gère les entrées et les sorties. Bon système, d’un point de vue purement trafic automobile. L’ensemble y gagne sûrement en fluidité. D’un point de vue esthétique et environnemental, par contre, les seize voies entrent dans la catégorie échec complet.
Je repère là où habite ma couchsurfeuse. On a rendez-vous chez elle à 22h30 : elle est hôtesse de l’air et ce soir elle revient de Vancouver. On se « connaît » déjà : on a passé la soirée de vendredi dernier ensemble, alors que je lui faisais découvrir Montréal. Le monde de couchsurfing est petit !
Je trouve une petite rue pas trop loin et où j’ai le droit de me garer gratuitement. J’enlève les sandales et enfile les rollers. C’est tellement agréable pour découvrir une ville, et ça fait longtemps que je n’en ai pas fait ! En plus, après tout ce temps à rouler en voiture, ça va me faire du bien de rouler sur 8 roues.
À première vue, Toronto me fait beaucoup penser à Vancouver. Immeubles magnifiques, gens bien sur eux mêmes, ville d’affaires. S’y promener en roller est agréable et reposant. Je fais plein de photos d’immeubles, tout en me dirigeant vers la tour du CN. Oui, j’ai bien envie d’aller au sommet ! Après tout, j’ai fait la […]
À première vue, Toronto me fait beaucoup penser à Vancouver. Immeubles magnifiques, gens bien sur eux mêmes, ville d’affaires. S’y promener en roller est agréable et reposant. Je fais plein de photos d’immeubles, tout en me dirigeant vers la tour du CN. Oui, j’ai bien envie d’aller au sommet ! Après tout, j’ai fait la Tour Eiffel, l’Empire States Building, la tour du Stade de Montréal, l’observatoire de la capitale à Québec, le Skyview à Vancouver, la Coït Tower de San-Francisco… j’ai bien le goût de continuer ma liste ! L’avantage, c’est que ce genre d’endroit est facile à repérer. Sans carte, je m’y dirige quand même sans aucun problème, en jetant un coup d’oeil en l’air de temps en temps.
Il faut le reconnaître, vu d’en bas, c’est impressionnant. Il faut le reconnaître aussi, des attractions à 30$, j’en ferais pas beaucoup dans ce voyage. C’est cher, mais bon ; j’y vais quand même. Les premiers 300 mètres se montent en une cinquantaine de secondes. Les ascenseurs sont en partie en verre, donc on peut […]
Il faut le reconnaître, vu d’en bas, c’est impressionnant. Il faut le reconnaître aussi, des attractions à 30$, j’en ferais pas beaucoup dans ce voyage. C’est cher, mais bon ; j’y vais quand même. Les premiers 300 mètres se montent en une cinquantaine de secondes. Les ascenseurs sont en partie en verre, donc on peut voir la ville qui s’éloigne rapidement. La vue ne me dérange pas. Qu’en est-il de mon vertige perdu puis retrouvé ? Bonne question ! Du premier pont d’observation, la vue est quand même assez saisissante. Elle permet entre autre de découvrir l’immensité du lac Ontario. L’autre rive est à 120 kilomètres d’ici. Il paraît que des fois, on peut la voir. En tout cas, aujourd’hui, j’ai plus un feeling de bord de mer ! Et puis du premier pont d’observation, il y a aussi le plancher de verre qui permet de marcher sur le vide. Les enfants courent dessus, les parents prennent leurs enfants en photo, c’est un joyeux bordel. Et puis il y a les frileux, comme moi, qui font juste s’approcher, et regarder par en dessus. Je sais pas… je me sens pas de poser le pied là dessus. Complètement irrationnel, je sais.
Il y a aussi les petits points d’informations immanquables dans ce genre d’endroits. Par exemple, l’intérieur de la tour est entièrement creux, pour lui donner plus de souplesse (et donc plus de résistance) ; mais ça permet également de faire des expériences des plus intéressantes. Saviez-vous, par exemple, que la tour du CN a permis de battre le record de la plus haute chute libre pour un oeuf ? Oui oui ! Comme quoi, on a toujours besoin de tours gigantesques !
Après avoir fait le tour du premier niveau, on peut prendre un deuxième ascenseurs pour un 150 mètres supplémentaires. Un deuxième 50 secondes de montée, et un point de vue encore plus impressionnant que le précédent. Les fenêtres sont beaucoup mieux placées, et on apprécie vraiment la vue sur la ville ! Quatre cent cinquante mètres d’altitudes, c’est quand même beaucoup… mais pas tant que ça, en fait… après tout, j’ai monté trois fois cette hauteur il y a quelques semaines à peine dans les Rocheuses. C’était gratuit, et le point de vue bien plus grandiose !
Je redescends ensuite jusqu’en bas, me débouche les oreilles, et enfile à nouveau mes rollers, pour une petite balade sur le « Waterfront ». C’est assurément l’une des choses qui manquent à Montréal. Un vrai accès au fleuve. Car même à Verdun, si on peut approcher du fleuve, on ne peut pas vraiment s’y mouiller […]
Je redescends ensuite jusqu’en bas, me débouche les oreilles, et enfile à nouveau mes rollers, pour une petite balade sur le « Waterfront ». C’est assurément l’une des choses qui manquent à Montréal. Un vrai accès au fleuve. Car même à Verdun, si on peut approcher du fleuve, on ne peut pas vraiment s’y mouiller les pieds. Ce contact avec l’eau ajoute automatiquement un côté beaucoup plus relaxe à une ville.
L’heure avançant, je fais demi tour, et retourne tranquillement en ville, remontant les rues un peu au hasard, avant de revenir à « Pourquoi Pas ? » qui m’attend sagement. Je n’ose pas cuisiner ; après tout, je suis au milieu de la rue… mais j’ai de quoi manger quand même ; je m’installe donc confortablement sur la banquette arrière, et mange tranquillement. Sous le regard parfois un peu halluciné des passants. J’en profite un peu pour écrire aussi, en attendant que l’heure tourne, avant de finalement rejoindre Angela.
Revoir un couchsurfer, ça ne m’arrive pas souvent ; mais à chaque fois, c’est un petit plaisir rassurant. Le monde n’est pas si grand que ça ; il est possible de revoir ces personnes que l’on apprécie. On prend un peu de temps pour discuter et je prends une douche rapide. J’ai beau être parti […]
Revoir un couchsurfer, ça ne m’arrive pas souvent ; mais à chaque fois, c’est un petit plaisir rassurant. Le monde n’est pas si grand que ça ; il est possible de revoir ces personnes que l’on apprécie. On prend un peu de temps pour discuter et je prends une douche rapide. J’ai beau être parti juste la veille, n’avoir dormi qu’une nuit dans le van, j’ai déjà l’impression d’être un aventurier. La déconnexion a été extrêmement rapide cette fois. Peut être parce que je n’avais pas vraiment reconnecté en revenant de Californie.
Angela partage mon goût pour les bières de micro-brasserie. Il n’est pas encore très tard (surtout pour elle qui est plutôt sur le fuseau horaire de Vancouver). On se dirige donc vers une place dont j’ai malheureusement oublié le nom mais où je bois une bière fortement sympathique par contre. La « Holy Smoke » de la brasserie « Church Key ». Bière noire, mais légère, mais goûteuse. Inhabituelle, agréable. On jase un long moment avant de rentrer se coucher. Angela me confirme que je peux rester une deuxième nuit ; je commence donc à essayer d’organiser un peu tout ça dans ma tête. De toutes façons, les choses se mettront en place par elle même ; j’en suis sûr.