On retourne au parking que l’on avait repéré. Pourtant, ni Virginie ni moi ne le sentons vraiment. Le panneau « camping et stationnement de nuit interdits » est beaucoup trop visible. On ne pourra pas jouer la carte du « oups, désolé » sur ce coup là. Du coup, on n’est pas sûr que ce soit une bonne idée. En plus, un samedi soir, les lieux sont peut être plus surveillés. On décide de s’essayer sur un autre chemin. On prend la route du téléphérique. Petit chemin de terre sur la droite, menant un peu plus loin sur un parking de départ de randonnée. Sur le parking, plein de voitures, alors qu’il est presque dix heures. On se pose quelques questions… en fait, c’est sans doute un départ pour des promenades sur plusieurs jours. Aucune pancarte ne nous interdit de camper. Au milieu des voitures, on sera un peu plus discret. Certes, avec le sur-toit (non, le sur-toit n’a rien à voir avec le sur-moi) on est un peu plus grand, mais on pourra être tout à fait de bonne fois au moment de dire qu’il n’y avait pas le moindre panneau.

On bas des records de vitesse pour s’installer. Moins de 5 minutes, tout est en place. Impressionnant ! On se pose tranquillement, avec nos ordinateurs, histoire de trier nos photos, écrire nos blogues, commenter nos affaires… tout ça prend un temps fou quand on voyage… du moins si on a envie d’y consacrer du temps. En l’occurrence, j’aime toujours autant ça. Mes journées sont hyper détaillées ; sans doute trop pour certains lecteurs. Mais pour moi, c’est des souvenirs que je mets de côté pour plus tard. Alors… beaucoup de souvenirs, c’est toujours mieux ! On discute encore un peu, on se tape un magnifique sourire à cause de notre peur (sans doute assez irrationnelle) des ours. Et puis finalement, on décide de se coucher ; l’idée, s’est de faire le lac Louise ou le lac Moraine demain. Et si possible, de commencer tôt. Donc autant être en forme !