Et puis quand on reprend le chemin pour le premier belvédère, les touristes disparaissent complètement. On en croisera que quelques uns, très rares, mais on pourra apprécier la beauté et la tranquillité des lieux sans être vraiment dérangés. Ça n’a pas changé. C’est toujours aussi magnifique. La vallée est toujours là, s’étendant entre les montagnes. La route vers Yoho, que l’on est sensé prendre demain, et l’autoroute des glaciers, qui nous attend pour plus tard. J’anticipe avec une joie contenue l’idée de refaire cette route. Les odeurs n’ont plus n’ont pas changé. Je reconnais à nouveau cette odeur de sapin chaud, si inspirante. Quand au ciel, il est toujours à la même place. J’ai juste à lever la main pour le toucher.
Carnets de route
Parce qu’il faut bien lui rendre visite de temps en temps