Je tombe évidemment sur une acharnée au passage de la douane, qui me demande la liste de mes ancêtres sur 17 générations (grâce aux recherches généalogiques de mon père, je sais qu’il n’y a aucun membre d’Al Qaïda à ce niveau là), ce qui rassure beaucoup la douanière. Évidemment, je voyage dans un van à petits pois verts. Je suis donc forcément louche + terroriste + immigré clandestin. Elle fouille un peu le van, reste un long moment à admirer des papiers qui traînaient sur la banquette arrière. C’est tout écrit en français, alors je lui explique que c’est des papiers d’assurance. Dépitée de ne rien trouver pour m’envoyer en prison, elle me laisse continuer. Je peux donc finalement suivre les indications pour le centre-ville de Buffalo.