À partir de là, l’autoroute devient payante. Moi qui hésitait entre aller un peu plus vite pendant un moment ou prendre ça relaxe, je prends donc la deuxième option. Retour sur les petites routes tranquilles donc. Il commence à pleuvoir. De plus en plus. De plus en plus en plus en plus. De plus en… bref, vous avez compris. La trombe d’eau qui me tombe dessus est vraiment impressionnante. Je continue à avancer, les essuies glaces à pleine vitesse, un peu stressé quand même. La route n’arrive plus à évacuer l’eau. Je me dis que ça serait con d’avoir un accident. En même temps, je me dis que je suis con de continuer à rouler. Je m’arrête sur un parking, sort un livre, et attends que le temps s’améliore pour reprendre la route.

J’ai l’impression de suivre l’orage. Très régulièrement, je suis à nouveau sous une énorme averse. La quantité d’eau que je reçois – presque – sur la tête est vraiment impressionnante. Et puis finalement, ça se dégage soudain. Enfin.