Je suis accueilli très chaleureusement par deux personnes qui sont là pour diriger les gens, et distribuer une carte des lieux. J’ai le droit de sonner la cloque me présentant comme un newbie. J’assume parfaitement. Je suis vraiment animé par une foule d’émotion que je n’arrive pas à cerner. C’est vraiment intense. Joie, excitation, anticipation, inquiétude un peu…

Je dois retrouver un groupe de gens que je ne connais pas ; ça me prend un moment à les reconnaître, surtout que le nom du camp n’est pas écrit en gros. Brotermelon… aucune idée de ce que ça veut dire, si ça veut dire quelque chose. Et puis finalement, je vois un hamac remplit de pastèques/melons d’eau. Oui, c’est bien là.

Je suis accueilli dans la joie et la bonne humeur, même sans connaître personne. Ça fait du bien. Je me retrouve assez vite avec une assiette dans les mains, qui fait du bien aussi. Je n’ai pas encore vraiment mangé aujourd’hui, et le vélo au milieu du van ne m’a pas vraiment aidé pour me faire à manger pendant qu’on attendait la fin de la pluie.

J’installe Pourquoi Pas ? ; je n’ai pas besoin de beaucoup de place, et c’est parfait, parce qu’ici, l’espace est restreint au maximum. Aujourd’hui, je sais que je n’ai pas à rebouger le van avant 7 jours. Je prends donc un peu plus de temps pour m’installer, mais je serais pas mal mieux par la suite. Tout est bien placé, rangé. Les gens, une fois de plus, sont impressionnés par mon petit confort perso. En même temps, ça fait une quarantaine de jours que j’ai quitté Montréal maintenant. Je connais bien ma petite maison, et je suis pas mal installé à l’intérieur.

On discute un peu, et puis un groupe part à l’aventure. Je décide de les accompagner. C’est complètement fou. Le terme anglais, c’est « overwhelming ». Je n’ai jamais vraiment trouvé d’équivalent en français. Avec la fatigue de la route, tout ce bruit, tout ces gens, c’est un peu trop pour moi. Je fais donc une petite immersion simple, histoire de m’acoûtumer, mais je n’insiste pas trop. Je rentre assez rapidement me coucher.

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Et puis il y’a l’Homme, qui brûlera à la fin de la semaine. Il nous attend.

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