La route jusqu’à Thunder Bay est une alternance de pluie et d’éclaircie. De routes et de pauses photos. De silence et de discussion. L’objectif est simple quand on arrive à Thunder Bay, vers 3h de l’après midi. Trouver un petit café internet, où l’on puisse manger. Moi, il faut que je regarde mes mails, entre autre parce que j’attends des nouvelles de Virginie. On a encore quelques jours devant nous, mais il faut qu’on arrive à se synchroniser pour arriver au bon endroit au bon moment. Et puis il y a aussi Véronique, une amie de Virginie, qui serait peut être intéressée à faire le voyage avec nous également. On ne trouve pas de café internet, mais une connexion ouverte, au milieu d’un parking dans le centre ville. Je m’assoie sur le trottoir, histoire de vérifier que je n’ai rien manqué pendant mes quelques jours déconnectés. J’attendais certaines nouvelles de Montréal également. Je les ai eut. Pas exactement ce que je voulais. Pourtant, je les prends avec énormément de détachement. J’ai eut raison de ne pas déconnecter complètement en restant à Toronto et Chicago au départ, mais ensuite, ces quelques jours sans aucun lien avec la réalité m’ont fait le plus grand bien. D’ailleurs, il faut que ça continue. Comme je le dis si brièvement sur facebook « Alors c’est ça la réalité ? Intéressant. Prends une grande respiration, et replonge dans les eaux magnifiques du lac Supérieur ». Parce que oui, en effet, de réalité, je n’en ai pas besoin en ce moment. Je veux juste vivre de voyage, de paysages, et de rencontres aléatoires.