Je reprends la route, toujours en pleine forme. Juste devant moi, un couple dans la cinquantaine part également. Ils me sèment assez rapidement. Ils sont impressionnants à voir !

Un peu plus tard, je croise un coureur. 44 kilomètres, c’est une belle distance à parcourir à la course. Je n’aime pas courir ; je ne comprends pas le plaisir que l’on peut ressentir en courant. Ce n’est pas confortable, ce n’est pas agréable. Si j’ai besoin de me déplacer vite, par moi même, je prends des rollers ou un vélo. Pourtant, si je comprends pas les coureurs, c’est très clair qu’il est dans un cadre magnifique pour se dégourdir les jambes !

Je regarde l’heure à nouveau, sans trop y croire. Ça me donne envie de pousser un peu moi aussi. Après tout, ça descend… ça avance tout seul ! Je rattrape le couple au niveau de la première cascade. Ils ont du faire une petite pause je pense. Mais ils repartent juste comme j’arrive, et me laisse en arrière à nouveau.

Dernière petite descente, me voilà de retour au premier lac. Je reprends un peu de mon retard sur le couple. Je marche vite, mais ils tiennent vraiment bien la route ! Je les rattraperais finalement un peu plus loin. On échange quelques mots. Eux sont des habitués. Habitant à trois cent kilomètres d’ici, ils viennent souvent faire la balade. Je comprends parfaitement. Ils profitent d’une pause photo pour me dépasser à nouveau, mais je les rattraperais lors de leur pause chocolat. Sympathiques, ils m’en proposent, mais je refuse, sans trop savoir pourquoi en fait.

Depuis quelques kilomètres, il y a des bornes pour savoir quelle distance il reste à parcourir. Je m’amuse à calculer. Je fais les 8 derniers kilomètres à environ 6 kilomètres heure. En fait, je trouve le même défaut à cette randonnée que la première fois : les 4 premiers kilomètres sont, à la limite, de trop. Et quand on vient d’en faire 40, ils sont juste ni agréables, ni intéressants.

À deux kilomètres, j’entends le couple qui me rattrape. C’est très bête, je sais, mais je presse un peu le pas. Je veux pas me faire dépasser dans le dernier kilomètre. Ça marchera, mais pas de beaucoup. Ils arrivent au panneau de départ juste après moi. Je regarde ma montre. Je suis une brute. Je viens de marcher 44 kilomètres en 10 heures très exactement, en comptant les pauses photos et la petite demi heure du repas. J’ai les jambes un peu raides, mais c’est pas si pire.

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