Je rentre donc dans un endroit des plus sympathiques. La rangée d’appareil pression est des plus prometteuses. Je m’installe au bar, regarde la carte. Beau programme en perspective. Ils font des petits carrousels de dégustation. C’est parfait pour moi. Je suis plus d’humeur à déguster qu’à boire. Un petit échantillonnage de 6 sera parfait. Connaissant plutôt bien mes goûts en terme de bières, je me dirige vers celles qui semblent avoir un peu plus de personnalité ; je m’offre une petite gradation, même si au final je me retrouve avec trois noires (plus une IPA, une ambrée biologique et une blonde allemande). Je suis assis au bar. À côté de moi, un vieil homme (dans la soixantaine, on peut tu dire « vieil homme ? ») regarde mon appareil photo. On se met à parler photographie. Il se dit photographe. Il a son appareil avec lui, il me montre quelques échantillons de ce qu’il fait. Mouais… j’arrive à trouver quelques photos qui me plaisent, mais je trouve l’ensemble plutôt sans intérêt. Difficile de commenter et meubler la discussion en se basant là dessus. En fait, je suis un peu fatigué, et déçu par les différentes bières que je viens de goûter. La rousse allemande était correcte ; la blonde biologique ne présentait pas vraiment d’intérêt ; l’IPA, pour moi c’est une valeur sûre, donc elle est passée, mais loin d’être exceptionnel. Quand aux trois noires, étrangement, je n’ai pas supporté leur amertume, sans vraiment savoir pourquoi. Enfin, il me restera quad même 23 autres brasseries pour me rattraper au besoin.

Le vieil homme finit par s’en aller. Il me dit au revoir et me souhaite un bon voyage en français. Une fois de plus, j’en ai confirmation : les gens sont fières de connaître un mini peu la langue de Molière.

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