La suite du programme est assez simple : reprendre mes rollers et continuer le long du lac, jusqu’à Foster Beach. Là, en principe, je dois essayer de retrouver un groupe de couchsurfer, dont Neal. Et je dois surtout assister à un « fire and drums jam ». En d’autres termes : si vous avez un djembé, venez jouer ; si vous avez quelques talents de pyromanes, amenez les. Le choix a été extrêmement difficile pour moi : allais-je me joindre avec mon djembé, avec de la parafine liquide pour cracher, ou simplement avec mon appareil photo… au final, je prendrais la dernière option. Je n’ai pas envie de transporter mon djembé, et j’ai bien envie de faire des photos… je veux élargir les horizons de l’exposition « Brasier » qui, je l’espère, trouvera une nouvelle maison à mon retour à Montréal.

Mais la première étape, donc, remonter ce bord de fleuve. J’ai déjà fait une petite quinzaine de kilomètres de matin, j’en ai la même quantité à faire à nouveau. Il est environ 17h ; la piste cyclable est saturée entre les coureurs, et les cyclistes. Par contre, les rollers sont définitivement très rares. Je n’en verrais que deux. Et tout le long, encore, on suit le bord du lac. Plages, terrains de beachvolley, parc, la balade est tout aussi belle est agréable que ce matin.