Capitole Reef National Park
Sur la carte, « Capitole Reef National Park », c’est tout en longueur, et la route traverse sans se poser de questions. D’un peu plus prêt, on a une meilleure vue d’ensemble. C’est donc bien une gigantesque falaise, qui semble s’étaler jusqu’à très très loin. Et nous, et bien on va essayer de traverser ça.
Après avoir longé tout ça pendant un bon moment, on s’arrête pour profiter d’un dernier point de vue avant d’attaquer la route qui traverse.
On reste pas longtemps en dehors du van, parce qu’il fait froid, et surtout parce que c’est très venteux !
L’éclairage est juste parfait, et l’assemblage de couleur et parfait. Difficile, dans ces conditions, de laisser l’appareil photo se reposer.
Un panneau « petroglyphe » nous fait faire une pause supplémentaire. Quelques dessins, tout simplement superbes, au pied d’une falaise.
De l’autre côté, par contre, la falaise est beaucoup moins sympathique, avec son côté aliénoïde :
La route suit ensuite la rivière Fremont, qui traverse une bonne partie du parc. Du fait de la présence de la rivière, la zone est plus hospitalière, et même un peu verdoyante. Il y a même eut des gens qui ont vécu ici à une époque. Une ancienne école (d’environ 5 mètres par 5 mètres) est là pour en témoigner.
Le parc est finalement derrière nous, mais les paysages nous font toujours autant halluciner. On continue à rouler, encore et toujours. Et je continue d’appuyer régulièrement sur le bouton déclencheur de l’appareil photo.
Et puis finalement, on arrive à l’intersection avec la route 96, et là il nous faut prendre une décision. À gauche, c’est un peu plus rapide, mais sans doute moins beau. Ça nous ramène plus vite vers l’autoroute, et ce soir on dort sur une aire de repos. À droite, c’est plus long, et sans doute magnifique. Ça nous fait faire un détour, et nous fait dormir dans une National Forest ce soir. Personnellement, je suis incapable de décider, mais Danielle préfère l’option à gauche. Dormir sur une aire de repos, ce soir, ça fera du bien. La route qui traverse le désert de San Rafael est droite, et rapide. Et en effet, c’est dans le désert. C’est pas grave : pour moi, désert est synonyme de magnifique, alors bon…
Rendu sur l’autoroute, le ciel étant de plus en plus couvert, et le soleil de plus en plus couché, la lumière devient vraiment moins intéressante pour les photos. Il n’empêche que le paysage reste magnifique, et que j’en profiterais probablement demain !
L’aire de repos est quelques kilomètres plus loin. On gare le van confortablement, au milieu des gros camions. C’est parfait. Cette anonymat, cette froideur, me convient bien. On devrait passer pas mal de temps sur les aires d’autoroute à partir de maintenant.
Bien au chaud dans le van (le chauffage remarche normalement, ça m’intrigue vraiment cette histoire où il arrête de chauffer au milieu de la nuit), le frigo est bien frais, et la bière qui en sort l’est tout autant. Nos petites soirées tranquilles se ressemblent beaucoup, mais font beaucoup de bien, et permettent d’être en pleine forme le lendemain matin. Et c’est exactement ce dont on a besoin !











































































