Les aires d’autoroute se suivent, et se ressemblent quand même relativement beaucoup. Celle-ci avait quand même l’avantage d’être en retrait du trafic, et donc d’être relativement calme. Si on omet les camions qui laissent leurs moteurs tourner toute la nuit évidemment…
On se réveille quand même assez tôt, ce qui est plutôt une bonne chose, vu le programme chargé de la journée. C’est notre dernière journée en Utah, notre dernière journée à jouer les touristes. Demain, on prend la route pour le Kensas. Alors on se la joue touriste japonais, on va essayer d’en voir le plus possible.
Première étape, Canyonsland. Tout comme Capitol Reef, je n’en ai pas entendu parler, et j’avoue que pour Capitol Reef, je ne comprends pas pourquoi vues les splendeurs et la variété du paysage. Après avoir fait un tour très rapide de Canyonsland, j’ai le même sentiment. Pourquoi est-ce que les gens parlent pas de ceux là ? Bonne question… mais autant ne pas aller trop vite.
D’abord, il faut se rendre. On commence par faire le plein d’essence, et on y va. Et rien que la route, déjà, vaut le détour.
Après avoir fait trois parcs nationaux dans le même état, on pourrait s’attendre à être lassé, et à revoir les mêmes choses. Mais non. Quatrième parcs, quatrième style, encore très différent. Son petit nom, à lui, c’est « l’île au milieu du ciel ». À juste titre. Un plateau gigantesque, en forme d’étoile à trois branches, qui domine une infinité de canyons. Canyonsland mérite définitivement son nom. « L’île » est reliée au plateau environnant par une bande de terre qui ne fait pas 10 mètres. Il y a deux parties à découvrir. Le plateau, avec deux routes, permettant d’observer les trois « pointes », et les canyons. Pour ça, vous avez besoin de véhicules tout terrain et de temps. Parce que c’est grand ! La première pause point de vue donne un excellent aperçu de ce à quoi ça ressemble.
On reprend la route, assez fasciné par cette immensité… même si le parc avec les arches, c’est le prochain, Canyonsland en a quand même une qui justifie le 20 minutes de marche à pied.
On est pressé ; c’est ça de jouer les japonais. Alors on va relativement vite, pas le choix. C’est très clair que les lieux justifierais de s’arrêter plusieurs jours. C’est sûr que ça donne envie de descendre, et d’aller voir là bas en bas ce qu’il se passe ! Ça n’est malheureusement pas possible pour cette fois. Alors on continue, jusqu’au point de vue suivant. Et non, je promets, on est toujours sur la planète terre. On en a pas profité pour aller voir ailleurs.
Pourtant, dans la catégorie « on a roulé sur la lune » :
Voilà. Le temps est écoulé. On a fait le tour. C’est un peu frustrant, mais en même temps c’est intense. Tout ça nous a pris trois heures. On reprend la route qui nous fait quitter le parc, et nous amène au suivant, à moins d’une heure de là.