Classique et prévisible, je me réveille relativement tard le lendemain. Je prends quand même le temps de me préparer, et aussi celui de prendre une douche. Qui sait quand sera la prochaine ! Au programme aujourd’hui, je n’ai pas grand chose. Juste six heures de route, et une pause dans le village de « Hollande ». Vous l’avez deviné, il y a une bière qui se cache là dessous. Peut être même deux. Ou trois… avant de rejoindre les couchsurfers campeurs.

Il est finalement midi quand j’embarque dans la voiture. Pour découvrir une belle petite enveloppe, avec un papier dedans. Une amende de 50$, parce que je n’ai pas d’étiquettes de date limite sur ma plaque. Oui, mais au Québec on n’a pas ça nous autre ! Je me demande bien comment je vais pouvoir la contester celle là ! Déjà que celle de Toronto n’est toujours pas payée. J’aimerais éviter de continuer à ce rythme. Enfin… j’étais tanné de la ville, ça vient me confirmer que je suis dû pour autre chose. Tout comme les embouteillages insupportables quand vient le moment de retraverser Chicago du Nord au Sud. Je perds une bonne heure avant de finalement réussir à m’extirper de tout ça.

Vraiment pas pour longtemps : très rapidement après Chicago, un autre panneau indique une congestion très importante. Quand je la vois à l’horizon, je panique, et me précipite en dehors de l’autoroute, dans la banlieue de Chicago. Pris dans les embouteillages quand même, les feux de circulation et les chantiers, je me maudis de ne pas être resté sur l’autoroute. Je perds au moins une autre heure à essayer d’avancer vers là où je veux. Ça finira par se débloquer, mais j’ai perdu un temps énorme. Il est bientôt trois heures de l’après midi, j’ai encore très clairement un minimum de 5 heures de route à faire. Je ne suis pas arrivé…. par « chance », la route est particulièrement inintéressante. Je la fais donc à 95-100 kmh, sans vraiment m’arrêter, si ce n’est un peu de temps en temps pour me dégourdir les jambes.