Tête en bas

Down under wandering. Archipelagoes to islands; beaches to deserts; mountains to cities.

Archive for the ‘Everyday life’ Category

Le Victoria Market, le mercredi soir

Pendant tout l’été (vous savez, décembre, janvier, février, ces mois où il fait vraiment chaud) le Victoria Market ouvre le mercredi soir. Il devient alors marché d’artisans locaux. Lieux de promenade, de rassemblement, dans une ambiance des plus agréables. Certes un peu beaucoup bobo, mais oh combien agréable quand même ! Quand aux étales de nourriture, je me suis dit qu’Anissa apprécierait particulièrement que je prenne le temps de lui faire une ou deux photos ! Juste un peu décevant à un niveau : les tarifs ne sont pas particulièrement intéressants. Au final, donc, on circule, on regarde, mais c’est tout. Bon, faut dire aussi que pour le repas du soir je devais faire un satay de crevettes et tomates séchés servi sur un lit de légumes lui même présenté dans un nid de nouilles de riz. Alors évidemment, on n’était pas obligé de manger juste avant !

Le Victoria Market

Si le petit trésor pas du tout caché de Sydney c’est son jardin botanique, je pense que le trésor pas du tout caché de Melbourne, c’est le Victoria Market. Évidemment, comme je l’ai déjà dit/montré, le jardin botanique de Melbourne est magnifique aussi. Et c’est vrai qu’un marché et un jardin botanique, ça ne joue pas du tout dans la même catégorie. Quoi qu’il en soit, l’idée d’avoir un marché du genre pas trop loin me paraît une très bonne motivation quand viendra le temps de trouver un appartement quelque part à Melbourne.

Pourquoi cela ? Imaginez le marché Jean Talon. Avec plus de gens, plus de monde, plus de choix, mais des prix aussi attractif. Ajoutez-y les halles intérieures du marché Atwater, avec ses étalages de viandes et de poissons qui n’en finissent plus. Mais en gardant les prix du marché Jean Talon. Complétez avec un petit côté quartier chinois, une ambiance comme on retrouve sur les marchés en France. Ajoutez encore quelques étales touristiques en tout genre, et vous obtenez un ensemble vraiment superbe. Du genre où on a plaisir à déambuler, juste pour le plaisir de déambuler. Du genre où l’on se dit que rien que pour le marché, rien que pour essayer tous ces fruits que l’on ne connaît pas, ça peut valoir la peine d’habiter à Melbourne.

De ce que l’on a essayé jusqu’à présent, la qualité est au rendez-vous. Comme je le disais précédemment, de toutes façons, aussi bien pour la viande que pour les fruits et légumes, j’ai en règle générale trouvé la qualité vraiment bonne. On n’a pas encore assez vagabondé, mais j’ai très clairement l’impression que l’on peut trouver absolument tout ce dont on a besoin dans ce sympathique endroit. Bref, on continuera d’y retourner régulièrement je pense. Histoire de continuer de nous régaler avec de bons repas, et de vous régalez avec de belles photos de bouffe !

Bonne année 2012 :) !

Je vous souhaite qu’elle soit joyeuse, renversante, éblouissante, et pleine de nouveautés ! Je nous la souhaite un peu moins désorganisée que ces derniers temps, avec des gens un peu plus fiable ! Peut être un peu plus fraiche aussi, puisque +34 un premier janvier, ça fait quand même un peu chaud !

Si les derniers jours ont été un peu chaotique, 2011 c’est quand même très bien terminée. Nous nous sommes joins aux couchsurfers de Melbourne pour fêter ça en grand, dans la joie et la bonne humeur. L’organisatrice avait affirmé avoir de son toit une vue magnifique sur les feux d’artifices, et elle n’a pas menti ! Le photographe, lui, ne comprend toujours pas comment il a réussi à rater ses photos. Quoi qu’il en soit, c’est mon premier feu d’artifice urbain, et j’ai trouvé ça particulièrement beau. Voir les explosions au milieu des immeubles, en plusieurs points de la ville, s’était vraiment superbe. Des regrets vis à vis de Sydney ? Oui et non. Quand on voit la température qu’il a fait dimanche après midi, je me dis qu’attendre jusqu’au soir pour voir les feux aurait sûrement été extrêmement pénible.

Notre feu d’artifice a sans doute été un peu plus modeste, mais vraiment très agréable. Avec des trams toute la nuit, et gratuit jusqu’à deux heures du matin, c’était en plus bien agréable pour rentrer. Surtout si l’on rajoute une rencontre tout simplement mémorable !

Jesse avait accepté de nous héberger deux jours de plus suite au changement de plan van. On avait accepté avec grand plaisir, mais on sentait bien qu’on commençait à déranger un peu, ses colocs étant de retour. Ça finissait par faire beaucoup de monde dans la maison. On hésitait entre louer une voiture et quitter la ville deux trois jours, ou se payer deux nuits d’hôtel; un peu tanné d’envoyer des requêtes sur couchsurfing. La solution est arrivée d’elle même alors que le soir du réveillon, nous avons croisé Jérémie, que l’on avait invité à manger chez nous quand on était à Sydney. Celui-ci étant installé en ce moment à Melbourne, il nous a dit qu’il était content de pouvoir héberger à nouveau. On a, à vrai dire, sauter sur l’occasion. Nous voilà donc pour deux jours chez Jérémie. On continue ensuite chez Jason, pour terminer chez Catherine et Daniel. Alors que l’on avait prévu un séjour à Melbourne stable et relaxe, on aura réussi à faire 6 couchsurfers différents en l’espace de 15 jours. Belle performance, non ?

En fait, il y a quand même quelque chose d’extrêmement positif dans tout ça. Oui, je sais, j’ai la manie de toujours voir les conséquences positives des choses négatives 😉 Contrairement à Sydney, où nous sommes arrivés en ne connaissant pas la ville, et en ne connaissant personne, nous avons cette fois fait une exploration préliminaire. On connait un peu les quartiers, on connait mieux la ville, on sait qu’il faut habiter à distance raisonnable du Victoria’s Market (oui, promis, je vous en parle bientôt de lui !). On a un meilleur aperçu des possibilités pour trouver un travail, mais aussi quelques contacts qui nous aideront. Donc en mars, quand nous reviendrons, ce sera le coeur léger, content de retrouver une ville que nous aimons, et des amis qui nous attendent. Et ça, franchement, ça va faire du bien !

Mars ? Oui. Deux mois en Tasmanie, ça paraît pas mal un minimum. Mais bon, la Tasmanie aussi je vous en reparle plus tard.

Une fois de plus donc, et maintenant que la terre entière a fini le passage à 2012, je vous souhaite à tous et à toutes une magnifique année 2012 ! Avec un remerciement sincère à tout les lecteurs et commentateurs du blog 🙂 Je vous promets que je continuerais à l’alimenter régulièrement dans cette année qui vient !

Le transport en commun à Melbourne

Ayant réussi à comprendre le système de transport en commun à Sydney, je suis persuadé que plus aucune ville ne sera capable de me résister. Je me demandais quand même si Melbourne serait aussi compliqué, et aussi cher. La réponse s’impose d’elle même : non ! Même s’il semble y avoir plusieurs compagnies différentes pour gérer un magnifique réseau de tram, les bus et les trains, les tickets sont valables partout. Pas de soucis de correspondances : vous avez les tickets valides deux heures (3,80$) et les tickets à la journée (7$). Vous validez dans un tram, continuez dans un bus et terminez dans un train si vous en avez envie. Il y a trois zones. « City Saver », qui correspond à un centre ville un peu élargi, et qui permet déjà d’aller en pas mal d’endroits. La zone 1 permet d’aller à peu prêt partout (les tarifs donnés juste avant sont ceux pour cette zone). La zone 2, enfin, correspond aux banlieues un peu lointaine et n’intéressera ni un touriste, ni quelqu’un qui aime vivre pas trop loin de là où la vie se déroule. Il existe aussi des abonnements hebdomadaires (30$) et mensuels (113$) ce qui est, là encore, tout à fait raisonnable.

Et en dehors de ces considérations purement monétaire ?

Voilà à quoi ressemble le plan de tram de Melbourne. Inspirant, non ? Le réseau et les correspondances sont particulièrement bien conçus. Jusqu’à présent, on n’a jamais eut à changer de tram plus d’une fois. Bref, déplacement facile, rapide, confortable (la clim dans le tram, on aime).

Juste un petit bémol : le plan est quand même un peu compliqué à saisir. Il n’est pas toujours évident de savoir où descendre pour une correspondance. De plus, tout les arrêts ne sont pas indiqués. Sur le plan général, il est facile de voir que quasiment aucun arrêt est indiqué. Il n’est pas toujours évident de savoir où l’on doit aller, et quand descendre. C’est la même chose sur les plans de lignes : les principaux arrêts sont indiqués, mais pas les intermédiaires. On a fait le coup une fois : « reste 4 arrêts ». On descend après 4. On est perdu. On fait l’erreur une fois, pas deux. Après, on attend 6-8 minutes le tram suivant (oui, c’est assez fréquent quand même) ou on marche 3 minutes pour les 2 arrêts trop tôt.

Autre petite subtilité : les voitures roulent à gauche. On s’y habitue vite. Les trams aussi. Et, étrangement, ça prend un peu plus de temps à s’y faire. Donc à plusieurs reprises, on a eut à traverser en voyant le tram arriver, vu que l’on n’était pas du bon côté. Bon, après, ça c’est pas la faute de Melbourne !

Dernière petite critique : les trams circulent en général au milieu des artères. Du coup, pour économiser la place, les arrêts sont souvent assez étroits, et ne sont pas rehaussés. Il faut donc être très attentif à la ligne blanche pour ne pas la dépasser, et rentrer la bedaine quand le tram arrive. Conséquence : la plupart des arrêts et des circuits ne sont pas accessibles aux fauteuils roulants, et sont assez complexes à prendre avec poussettes ou beaucoup de bagages. Mais là aussi, on s’y fait.

Bref, Sydney est loin de faire le poids au niveau des transports. Et Melbourne serait un très bel exemple pour Montréal au niveau du tram !

Le cricket

L’influence anglaise se ressent très fortement en Australie. Ce qui est assez intéressant, je trouve, c’est que malgré la différence de distance, elle se ressent beaucoup plus ici qu’au Canada. Peut être que la colonisation canadienne s’est faite de façon beaucoup plus large alors qu’elle était exclusivement anglaise en Australie, c’est une information que je ne connais pas… j’ai eut l’impression à plusieurs reprises, que ce soit à Melbourne ou à Sydney, de me retrouver dans des rues de Londres. Les petites maisonnettes à deux étages, avec balcon en fer forgé ouvragé en sont un exemple typique. Les puddings de Noël ont surgit dans toutes les épiceries. Chose que je n’avais jamais vu au Québec. Et dans toutes ces nombreuses influences « so british » que l’on retrouve ici, il y a le criquet. Ou cricket. Le correcteur orthographique semble être heureux avec les deux.

J’ai découvert le baseball et la balle molle (petite soeur plus tranquille du précédent) au Québec. Avec plusieurs personnes pour m’expliquer, j’ai fini par en comprendre le principe et même être capable d’apprécier. À petite dose. Mais c’est vrai que l’ambiance des petits matchs de quartier était sympa à vivre. Le match au stade olympique de Montréal était une autre histoire…

Juste après Noël avait lieu un match fort attendu à Melbourne entre l’équipe d’Australie et celle de l’Inde. Confronté à ce nouveau sport, intrigué, j’ai essayé de regarder un peu à la télé. Cela m’a laissé aussi perplexe que mon premier match de baseball. J’ai regardé un peu, en petite dose, à droite à gauche. Essayant de comprendre pourquoi des fois la foule criait, pourquoi elle restait parfaitement silencieuse. Sans succès. Mais je ne perds pas espoir.

Et puis le soir de ce grand match fort attendu, histoire de montrer mon intérêt pour les traditions autochtones, j’ai quand même demandé à Pete, notre hôte du moment, qui était le vainqueur. Après tout, ce sont des choses qui se font. Je suis resté un peu perplexe quand il m’a répondu « on ne sait pas ». Et devant ma perplexité, il s’est empressé d’ajouter « le match n’est pas terminé ». Ah… incident technique ? Révolution de dernière minute ? Grève des joueurs ? En fait, non. J’ai découvert qu’un match de criquet se déroule, en général, sur trois ou quatre jours. Ça doit demander une certaine patience ! Le premier jour, c’était l’Inde qui lançait. Le deuxième, l’Australie. J’imagine que par la suite, ils échangent à nouveau… Quoi qu’il en soit, je dois bien dire que je suis fasciné par ces gens qui sont capables de rester intéressé 5 jours de suite par un même match !

Et puis la bonne nouvelle, c’est que depuis, j’ai trouvé une affiche expliquant les règles. Le prochain match, je pourrais suivre !

Le criquet tel qu’expliqué à un visiteur étranger (en traduction approximative)

Vous avez deux équipes. Une dehors sur le terrain, une à l’intérieur.

Chaque homme qui fait partie de l’équipe qui est dedans va dehors. Et quand il est dehors, il revient dedans, et le prochain rentre en attendant d’être à nouveau dehors.

Quand ils sont tous dehors, l’équipe qui est dehors, rentre à l’intérieur, et l’équipe qui était dedans sort, en essayer de faire ressortir ceux qui viennent de rentrer.

De temps en temps, vous avez des joueurs qui sont encore dedans, et pas dehors. Quand les deux équipes ont été dedans et dehors, incluant ceux qui n’ont pas été sortis, c’est la fin de la partie.

Mieux vaut un placard chaleureux qu’un salon froid

Ne voulant pas non plus nous laisser complètement tomber, Catherine nous avait proposé de nous payer une nuit en auberge de jeunesse pour le 24 au soir. Mais vous comprendrez facilement, je pense, qu’une nuit en dortoir pour le réveillon de Noël n’est pas ce que l’on peut trouver de plus attirant. À la place, on s’est donc tourné vers couchsurfing, envoyant quelques demandes de dernière minute. On était prêt à se payer, au besoin, une ou deux nuits d’hôtel, mais passer noël avec des vrais gens sonnaient beaucoup plus inspirant. Et c’est donc très heureux que nous avons trouvé l’invitation de Natasha à passer le 23 et le 24 avec elle.

À la base, elle nous proposait de venir que le 23. Nous avions aussi Pete, qui devait nous héberger le 25-26, qui pouvait aussi nous héberger le 24. Sauf que comme on l’a dit à Natasha, on n’aime pas trop ne passer qu’une soirée chez des gens. Du coup, on s’orientait sur un hôtel le 23… jusqu’à ce que Natasha insiste pour que l’on passe 23 et 24 avec eux.

Invitation qu’au final, on regrettera. Malgré un profil très sympa et énormément de références positives, Natasha est froide; on n’arrive pas à entrer en contact avec elle, et on ne se sent pas les bienvenus. Elle semble nous héberger non pas parce que ça lui fait envie, mais juste pour nous dépanner. Ce que nous ne souhaitions absolument pas. Elle insiste pour que le 24 nous nous joignons à un pique nique couchsurfing. Une cinquantaine de personnes, dans un parc, avec comme mot d’ordre, semble-t’il, de célébrer Noël en se saoulant. Pas vraiment notre trip. On préfère une petite promenade en ville, tranquille de notre côté. Avec un réveillon en tête à tête dans un restaurant grec des plus agréables.

On rentrera vers 22h45, le dernier message reçu de Natasha nous indiquant qu’ils sortaient jusqu’à environ 22h. On a acheté quelques chocolats, on a une bouteille de baileys, et bien envie de partager tout ça avec eux. Quand ils rentreront finalement à 00h30, alors que ça fait presque deux heures que l’on poireaute devant la porte, elle se contentera de dire « bin là, on avait convenu de se retrouver au pique nique cet après midi; mon téléphone est mort, on n’a pas pu vous prévenir ». Pas d’excuse. Rien. Elle montera se coucher sans ajouter un mot. On échange quelques mots avec son copain, échange de numéro de téléphone avec Victoria que l’on espère recroiser comme on reste sur Melbourne quelques temps, et on se couche finalement, bien frustrés et énervés. On se lève tôt le lendemain matin, complètement claqué, on prépare nos affaires en dix minutes, et on s’en va aussi rapidement que possible.

Le 25 décembre, tout est un peu – beaucoup – mort, mais les trams sont gratuits. On va dans le quartier de Pete, on se pose à la terrasse d’une petite épicerie/dépanneur/café. Ça fait du bien. On rejoint Pete un peu après. Il nous accueille avec un grand sourire. On discute un peu. Ça fait plaisir. Nous dormirons dans une petite pièce où il y a juste la place pour deux matelas posés par terre. C’est pas grave. Au moins, l’échange avec Pete est vraiment agréable. On se sent bien et bienvenue. Après s’être fait plus ou moins mettre à la porte par Catherine et Bob, et l’expérience des plus désagréables avec Natasha, on anticipait un peu avec inquiétude la suite du programme. On explique un peu la situation à Pete. On s’excuse, et on va faire une petite sieste. Bien mérité ! Cet après midi, nous rejoindrons, comme prévu, un petit groupe de couchsurfer, pour un 25 décembre bien tranquille !

La suite du programme

Ce qui n’est pas évident avec les gens extrêmement sympathiques et chaleureux, c’est qu’il n’est pas évident de leur en vouloir, même quand ils vous mettent dans des situations pas forcément pratique. Bob et Catherine ont donc deux maisons. Une à St Kilda, banlieue très sympa de Melbourne, et une autre à Balnaring, pas mal plus perdu au milieu de nul part. Au début, on devait être moitié à l’une, moitié à l’autre. Rentrer à St Kilda pour Noël, et essayer de rejoindre des événements couchsurfing par là bas. On devait également rester chez eux jusqu’au 30. Finalement, nous passerons tout notre temps à Balnaring… et surtout, nous devrons partir le 27… situation un peu galère à gérer. Parce que la suite de notre programme est bien rempli !

  • – on récupère le 30 décembre un van qui doit être ramené à Sydney pour le 2 janvier
  • – on arrive à Sydney le 31 décembre en fin de matinée. On installe le van dans un coin tranquille, et on va s’installer à un bon endroit pour admirer les feux d’artifices. Oui, finalement, après quelques hésitations et changements d’avis, on a décidé d’aller les voir. Pour moi, les feux d’artifices dans le port de Sydney pour le nouvel an, ça fait parti des choses à voir une fois dans sa vie. Un incontournable qu’il aurait été dommage de raté alors que l’on était « juste à côté ».
  • – le 2 janvier, nous rendons le van… pour en récupérer un autre qui doit être ramené à Melbourne.
  • – le 3 janvier, nous sommes de retour à Melbourne.
  • – le 7 janvier au matin, nous récupérons un van qui doit être amené à Hobart, en Tasmanie. Le 7 au soir, nous sommes sur le ferry.
  • – le 8 au matin, nous arrivons à Devenport dans le nord de la Tasmanie.
  • – le 10 en début d’après midi, nous rendons le van à Hobart, dans le sud de la Tasmanie. Puis nous prenons le bus pour les Craddle Mountains, où nous repartons pour un trois semaines d’expériences helpx, chez Sarah cette fois.

Oui… ça a été un peu compliqué de mettre en place tout ces allers-retours. Une synchronisation efficace, une optimisation difficile à battre, et un début d’année bien rempli !

Ne reste plus qu’à nous trouver des couchsurfers pour nous héberger du 27 au 30 et du 3 au 7 à Melbourne. Ça faisait longtemps que l’on n’avait pas envoyé de demande de couch !

Ah oui, la Tasmanie, c’est là (avec un clic, c’est plus grand) :

Juste pour vous placer, Hobart, c’est 42 degrés de latitude sud. Perpignan est à 42 degrés nord. Chicago, 41,5.

Fascinant, parce que rendu en Tasmanie, on a l’impression d’être au bout du monde. Après, il n’y a plus rien. Que de l’eau. Jusqu’à l’Antarctique.

Ici Saint Kilda

72 heures et 1200 kilomètres plus tard, nous voilà arrivés. Je n’ai pas calculé, j’ai bien du faire une bonne vingtaine d’heures de conduite au total. Non pas qu’il roulait mal le petit van, mais que voulez-vous… la route est l’une des plus belles que j’ai eut la chance de conduire jusqu’à présent… oui oui, elle se range aux côtés de la 395, de la 101 et de l’autoroute des glaciers. Bon, il va falloir faire du tri dans les photos et les vidéos. Il va falloir prendre le temps d’arriver, de se poser. Mais franchement, c’était superbe, et je le referais sans hésitation. Pas tout de suite tout de suite, certes.

Conduire un bidule de 3,4 mètres de haut et de 4,5 tonnes, ça se fait bien. Faut dire qu’il était assez récent. Il a, en tout cas, très bien roulé. Il nous reste à le ramener demain matin au dépôt. On prend ça tranquille ce soir. On se repose. Et bientôt, je vous reviens avec plus de détails.

On the road again

D’habitude, c’est le jour du déménagement que je loue le camion… pas après…

Je sens qu’on va bien s’amuser !

Mon premier kangourou

Voilà. Ça y’est. C’est fait. Premier contact avec un kangourou en Australie. Contact un peu particulier, à vrai dire, puisqu’il s’est fait au rayon frais de notre épicerie habituelle.

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Tout ça, c’est surtout pour faire plaisir à ma poulpinette préférée qui attendait avec impatience que je me mette à parler bouffe un peu. Alors la jolie assiette, je l’ai un peu faite aussi en pensant à elle, en me disant que ça lui ferait plaisir.

Les avocats, en Australie, c’est comme les mangues. Un vrai délice !

Tiens, d’ailleurs, je pourrais m’étaler un tout petit peu plus sur la question alimentaire maintenant que j’ai commencé… à vrai dire, je trouve que l’on mange particulièrement bien ici. Ou plutôt, je trouve que l’on a accès à des ingrédients de vraiment bonne qualité. Faut dire que la plupart sont produits ici. Ou alors en Nouvelle Zélande. Donc en général, la nourriture ne voyage pas trop, et ça se ressent au niveau des légumes. Au niveau de la viande, les australiens sont très amateurs de label « Free Range » (élevé en plein air). Faut dire qu’ils ont la place. Et des hélicoptères quand vient le moment de rassembler le bétail. C’est moins fatiguant.

Bref, c’est clair, légumes et viandes sont d’excellentes qualités, pour des prix… bin… pour des prix corrects aussi. Peut être un peu élevé, mais pas tant que ça si on compare avec les autres prix. En fait, depuis que l’on est ici, on mange quand même plutôt bien, sans trop faire exploser le budget.

Se promener dans une épicerie est une expérience assez amusante. On y retrouve très clairement cette bivalence « Europe – Amérique du Nord » dont j’avais déjà parlé par rapport à Sydney. Un sentiment européen dans l’ensemble, mais avec quelques « clins d’oeil » nord américain. Beurre de cacahuètes, ragoût de viande Chunky, etc… bref, un choix quand même sympa.

Et côté fromage ? Maintenant que j’ai vu du St Agur à 100 $ le kilo (76 euros, 103 CAD) et des St Marchelin à 18$ pièce (13,7 euro, ce qui les mets quand même à 225$/172 euros le kilo) je pense que je vais bientôt pouvoir arrêter de dire que le fromage est cher au Québec !

Mais bon, mon sevrage est heureusement fait depuis bien longtemps. J’ai l’habitude de me passer d’excellents fromages ; c’est triste, mais c’est tant mieux !

On trouve aussi d’excellents poissons, et les crevettes sont à des prix particulièrement acceptables. Comme quoi, tout n’est pas plus cher en Australie. On va peut être juste attendre un peu avant notre prochaine soirée fondue.